Bonjour, identifiez vous!C’est une forte délégation ispricienne qui a accueilli Rachna Sachdeva KORHONEN, l’Ambassadeur des Etats-Unis au Mali le vendredi 31 mars 2023.
A 9 heures, un convoi avec la bannière étoilée stationne dans la cour. Une portière s’ouvre. La diplomate sort et étreint la main de Dr. Gakou, Directeur général de ISPRIC, puis empoigne celle de DIAWARA. Tous les trois ont le rare don de manier l’anglais. « Good morning », « welcome », pouvons-nous entendre dans leurs propos. Après cette offrande à Shakespeare, l’invitée américaine, accompagnée de ses amis de ISPRIC, arpente un couloir carrelé menant au bureau du DG. Avant l’inauguration du tout nouveau studio radio destiné aux étudiants, échanges amicaux.
Ici, les discussions se font debout. Caméras et appareils photo se disputent les images. Rachna Sachdeva KORHONEN, une personnalité fort intéressante. Elle se distingue par ce sourire qu’elle arrache même à ceux qui sont uniquement francophones. Dans le groupe, ces derniers se reconnaissent par leurs rires intermittents, leurs yeux fixes. Bref, la stupéfaction qui a élu domicile sur le regard. Mais, quand l’on a la chance d’avoir DIAWARA ou Dr. GAKOU, les mystères de l’anglais s’éclaircissent. Ce sont d’excellents traducteurs.
Une dame fascinante
L’ambassadeur Rachna est une dame qui échappe à toute tentative de portrait. Tant, ses qualités sont multiples. Générosité, humilité, grandeur d’esprit, tels sont les mots qu’emploie Oumar DAFFE pour la qualifier. Après l’avoir écoutée narrer son parcours professionnel, DAFFE, Professeur de développement personnel, se penche et regarde interdit le précipice de valeurs et de principes qu’incarne cette grande femme. Elle est une vraie humaniste. Pour l’Américaine, les relations humaines valent mieux que tout en ce monde. Les gouvernants changent, mais les peuples, mais les Hommes demeurent. Aussi se familiarise-t-elle aisément avec les gens le temps d’une seule rencontre. C’est en un mot une citoyenne du monde. Elle est chez elle, partout où elle dépose ses valises.
Le bureau du DG, en cette matinée vibre de récits de voyages, de témoignages, de conseils. L’ambassadeur revient sur son expérience de consule en Arabie Saoudite, une contrée extrêmement phallocratique. Elle a souvenance de cette réticence des autorités saoudiennes de la Région-EST à vouloir l’associer à certaines activités. « Il faut avoir confiance en vous. C’est le plus important », enseigne-t-elle.
Elle a beaucoup de projets pour nos étudiants. L’ambassade travaille avec les autorités maliennes sur des sujets relatifs au droit pénal. Elle promet de chercher et de trouver un moyen d’associer la Clinique juridique à cela. Elle pense également à la Fondation ISPRIC qui pourrait également être accompagnée dans ses actions humanitaires.
Après le bureau du Premier responsable de ISPRIC, l’invitée de ISPRIC a fait un tour dans la salle d’accueil. Et là ce sont des sourires, des révérences qui l’accueillent. Ensuite, les pas se dirigent vers le studio flambant neuf. C’est à Kadidiatou DIALLO que l’ambassadeur donne l’insigne honneur de donner le premier coup de ciseau au ruban blanc qui barre l’entrée du studio radiophonique. Suivront le sien et celui de Dr. GAKOU, au milieu d’un tourbillon d’ovation. Ils franchissent, le seuil et pénètrent dans la salle d’enregistrement qui pétille et dégage de la fraicheur. Interviewée par une de nos étudiantes en journalisme et communication, l’Américaine se dit heureuse d’être à ISPRIC.
Au micro, Dr. GAKOU avoue être impressionné par la qualité humaine de l’ambassadeur. « A ISPRIC, nous mettons l’accent sur l’humain. C’est l’humain qui développe. Qui change le désert en jardin. Et savoir que cela est son cheval de bataille nous rassure à plusieurs titres que nous sommes sur la même longueur d’onde. Ensemble nous pourrons avancer et faire un bon chemin », déclare-t-il. Cette visite n’est donc qu’un prologue. Dans un futur proche, l’ambassadeur prévoit de rencontrer les étudiants de ISPRIC. Ce sera lors d’une conférence qu’elle pourra animer.