La Clinique juridique de ISPRIC célèbre la femme

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La journée du 8 mars est célébrée à travers tous les pays du monde. Elle vise à commémorer, honorer les réalisations des femmes, sensibiliser aux disparités entre les sexes et à la discrimination ainsi qu’à promouvoir le soutien mondial aux femmes. L’Univers des Experts a respecté cette tradition. Ce samedi, 9 mars 2024, la Clinique Juridique de ISPRIC a organisé une panoplie d’activités pour magnifier la femme. À cette occasion, apprenants et administrateurs ont massivement répondu à ce rendez-vous hautement symbolique. 

 

Il est 11h 15 dans la salle de conférence de ISPRIC. Des apprenants, bellement habillés dans des costumes à l’effigie de la journée internationale des droits des femmes, abondent la salle. Ils sont venus en nombre pour honorer de leur présence cette journée si spéciale. Une façon également pour montrer leur engagement à relever les défis liés à la question du genre. Telles des Miriam MAKEBA, des Aoua KEITA, des Ellen JOHNSON SIRLEAF, etc. nos ISPRICiennes ont manifesté leur dévouement à faire de cette journée, une date inoubliable dans les annales de la Clinique Juridique. 

Dans son allocution, le Coordinateur de la Clinique Juridique, Monsieur Moussa AG ABOUBACRINE, a souligné le caractère universel de la fête. « La journée du 08 mars revêt pour nous deux choses, à savoir une célébration et une commémoration. D’une part, une commémoration de la journée internationale des femmes qui nous pousse à porter un regard sur la lutte pour les droits des femmes du monde. D’autre part, c’est une célébration. Aujourd’hui, nous nous réjouissons de compter parmi nous des femmes qui sont des nôtres, des Ispriciennes. À ISPRIC, nous avons des femmes en devenir, des modèles féminins. » rappelle-t-il.

 

À l’Univers des Experts, les clubs de socialisation contribuent, de façon exponentielle, à l’animation de la vie universitaire. Ils sont le cœur de ISPRIC. Pour Monsieur Mamadou B. TANGARA, Responsable du Service Assurance Qualité de ISPRIC et représentant de la direction, l’établissement accorde une place capitale à la femme. « À l’Institut des Sciences Politiques, Relations Internationales et Communications (ISPRIC), nous avons décidé de devenir pour elles (les femmes) des mains tendues, des oreilles qui écoutent et surtout des ponts qui leur permettent de se construire, de s’affirmer et de briller comme des étoiles. Mesdames et messieurs, chers apprenants, ce jour, 8 mars, j’ai grand espoir. Cet espoir repose sur vous, braves jeunes dames. Car vous avez le devoir de vous former, de donner le meilleur de vous-mêmes pour que vous puissiez faire germer dans le cœur de celles et ceux qui attendent des graines d’espoir. » affirme M. TANGARA. 

 

Pour lier l’utile à l’agréable, la salle de conférence a été émerveillée par la voix enchanteresse de la slameuse, Awa COUMARÉ, sur la thématique des violences basées sur le genre. Inspirante et dynamique, elle nous fit voyager dans un monde miné par des violences basées sur le genre et où tout le monde est appelé à jouer pleinement son rôle. 

 

L’heure du procès fictif et du divertissement.  

Les activités de la Clinique Juridique sont des occasions pour pratiquer le droit. En effet, elles constituent une tribune pour passer des messages de sensibilisation sur les maux de la société. Ainsi, pour porter un regard lucide sur la maltraitance des enfants, un procès fictif a été animé par les juristes en herbe de l’univers des experts. 

Entouré des avocats de la partie civile, du ministère public et de la défense, le président de la cour, en toge et disposant d’un registre, prit place dans son siège. Sur son ordre, le public se leva pour l’ouverture de la cour. Ensuite, arriva sur le podium l’accusée, Mme Angeline NAPO, une vieille dame au teint clair. Après avoir demandé à l’accusée de décliner son identité, le président de la cour ordonna à la greffière de lire l’arrêt de renvoi. À la lecture de l’acte d’accusation, le public fut étonné de constater le traitement inhumain infligé par Mme Angeline NAPO au jeune Abou. 

À tour de rôle, les parties (le ministère public et les avocats de la défense) se succédèrent au pupitre. Dans ces joutes verbales, chaque partie tente, par des références aux lois de la Constitution du Mali, de montrer l’innocence ou la culpabilité de l’accusée. Finalement, pour trancher, le président, après avoir entendu les différentes parties, a reconnu Mme Angeline NAPO coupable des faits qui lui sont reproché et l’a condamnée à trois ans d’emprisonnement et au paiement de 800 000 FCFA.

Il paraît dès lors évident que ces expériences des apprenants sont opportunes pour la formation des élites porteuses de solutions et d’innovations au bénéfice de nos organisations publiques et privées. À ISPRIC, une place centrale est donnée à la pratique. Elle amène les apprenants à expérimenter des cas de figure auxquels ils pourront faire face pendant leur carrière professionnelle. En outre, ces activités didactiques s’inscrivent dans la droite ligne de la méthode ISPRIC qui s’appuie sur la formation des sachant-faire, des apprenants préparés aux défis du monde du travail. 

Dans la même dynamique, les Ispriciens ont exprimé leur talent d’acteurs en jouant un sketch sur la thématique de la journée : « Rôle des étudiants dans la lutte contre les violences faites aux femmes. » Rappelons que dans l’intermède, il a été échu au président de la Fondation ISPRIC, Monsieur Moriba DIAKITÉ, de prononcer un discours sur les droits des femmes. À l’image du Coordinateur de la Clinique Juridique, M. DIAKITÉ a tenu à rassurer les apprenants de l’engagement des clubs à œuvrer pour la lutte contre les violences basées sur le genre. 

 

La célébration de la journée du 8 mars a été bien accueillie par la communauté ispricienne. Anaïs Ngoya DOMERO, auditrice en Master 1, Relations Internationales et Diplomatie de ISPRIC est heureuse de passer une journée ludique. « Je suis contente de participer aux activités de cette belle journée du 8 mars. Je suis animée par un sentiment de fierté et de bonheur. C’est une opportunité pour les jeunes de réfléchir sur des questions liées aux droits des femmes. C’est vraiment un bonheur. », s’exprime-t-elle à notre micro.  

 

Des remises d’attestations de reconnaissance et des prestations d’artistes ont mis fin à cette illustre journée. La Clinique Juridique de ISPRIC, le milieu propice pour la formation des experts de demain.