L’univers des experts : Les rives du calme et du tumulte

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Mais, quelle magie circéenne a métamorphosé la cour grouillante que l’ISPRIC nous offre si souvent ?

La véritable explication, c’est le pouvoir ensorcelant des études auxquelles nos étudiants se consacrent avec passion dans les cloitres des classes.  

Dans la cour, difficile de croiser un étudiant. Ils sont presque tous confinés dans les amphis, se délectant des cours.

A ce moment matutinal, l’Univers des Experts s’apparente à un temple. Il ressemble à un lieu monastique, à cause de ce calme rare dans le monde profane.

Notre cour bellement ornée de pelouses, pavée et parsemée d’arbres ombreux, est temporairement sevrée de présence estudiantine. Personne sur les chaises en pneus.

A part, le gazouillement des oiseaux, le frémissement de feuilles d’arbres balancées par la bise, tout le reste est silence olympien. Du rez-de-chaussée, au dernier étage, pas de classe aux portes béantes.

Le vol sporadique d’êtres ailés, l’éclat du soleil sur les murs laiteux embellissent le décor ispricien en lui donnant les marques d’un espace merveilleux.

Au loin, des engins immobiles dans le parking. Pendant qu’un arroseur traîne un tuyau qui répand de l’eau sur arbres et pelouses.   

 

Viennent 11 heures, les portes s’ouvrent. Certains étudiants sortent des classes, puis restent au balcon. Soit pour causer entre camarades, ou pour s’évader dans le monde virtuel des téléphones.

La grande majorité prend d’assaut la cour.

L’univers des experts passe de la rive du repos à celle du tumulte. Il se change en un théâtre vibrant de voix nombreuses qui s’entremêlent. Inextricables voix d’étudiants.

ISPRIC est devenu une aire d’ébaudissement. Longs rires par-ci, plaisanteries par-là. Des scènes de liesse se multiplient, de petits groupes de discussion se forment partout. Sous les arbres, et sur ces étranges chaises en pneus. Une telle ambiance montre à suffisance que ces étudiants forment une famille.

 

Quelle joie, quel plaisir que de vivre ce moment palpitant qui a succédé aux premières heures empreintes d’une tranquillité extrême.