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Spécial Témoignage du Mois - Yéhia BORE

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Spécial Témoignage du Mois - Yéhia BORE

ISPRIC : Comment êtes-vous venu à ISPRIC ? Yehia BORE Grace à des personnes exceptionnelles qui m’ont ouvert les portes de ce monde magnifique. Au départ, je n’y croyais pas tellement que c’était beau et que je voulais vraiment être à ISPRIC. ISPRIC: Pourquoi avoir choisi ISPRIC dans le cadre de vos études ? Yehia BORE Tout simplement parce que pour moi, ISPRIC a toujours été la meilleure université possible pour les études supérieures. Je suivais tout ce qui s’y passait sur les réseaux sociaux et grâce à mes activités associatives, j’y étais tout le temps. On peut donc dire que ISPRIC m’a séduit et qu’au fond de moi, j’étais un ISPRICien avant même de m’y être inscrit car j’y voyais plus qu’une université, c’est-à-dire une terre d’opportunités dont je rêvais. On peut dire en une phrase que : ISPRIC dans mon cœur a toujours été une évidence. ISPRIC: Qu'est-ce qui fait la particularité de la formation en journalisme et communication à Ispric ? Yehia BORE Sincèrement, on ne saurait finir d’en parler, tout d’abord ce sont les excellents professeurs que nous avions eu au cours de notre formation. Ces professeurs sont des véritables professionnels, qui maitrisent le journalisme et le pratiquent au quotidien. Ce sont des personnes qui sont dans la pratique du journalisme et de la communication et qui au-delà d’un cours, nous transmettaient surtout les expériences et les valeurs nécessaires pour faire face aux réalités du monde professionnel.  Après les professeurs, il est important de parler du programme ISPRIC, qui pour moi est sans nul doute le meilleur car il permet à l’apprenant chaque semaine de relever de nouveaux défis. C’est un programme qui a été véritablement conçu pour permettre à l’apprenant de connaitre l’essentiel du journalisme et de la communication et d’être opérationnel avant même la fin de ses études. Je me rappelle qu’on nous donnait les cameras depuis la licence et qu’on faisait déjà des reportages.  C’est aussi cela ISPRIC, des matériels de dernière génération mis à disposition des étudiants. ISPRIC: Décrivez-nous vos premiers jours à Ispric ? Yehia BORE A ISPRIC, je me suis senti comme un poisson dans l’eau. Mes premiers jours ont tout simplement été magnifique, je me suis intégré facilement, mes camarades de classe étaient très intelligents. Je me sentais donc dans un environnement où il fallait donner le meilleur de soi. Et j’aimais vraiment l’idée d’être constamment mis en défi et de me surpasser. Ma première année a été tout simplement féerique en compagnie d’étudiants comme : Hakim Traoré, Djéneba Sacko, Kadiatou Ibrahima MAIGA,  dite Bbdyka.   ISPRIC: Quels sont les professeurs qui vous ont marqué ? Pourquoi ? Yehia BORE Nombreux sont ces professeurs, surtout pour moi, qui au-delà de la licence, ai fait mon cycle Master à ISPRIC ; d’ailleurs en les citant, j’ai peur même d’en oublier certains. Parmi ces professeurs, on peut citer : Boubacar Sakho, Nabou Fall, Madiassa Kaba Diakité, Dr Mohamed Gakou. Je pense que Boubacar Sacko a un don pour l’enseignement, du début jusqu’à la fin de son module, on n’a pas le temps de s’ennuyer et mieux encore, il est dynamique et est à l’écoute de chaque étudiant.  Ce qui m’a profondément touché dans le cours de Nabou Fall, c’est sa capacité exceptionnelle de transmission avec des exemples, des illustrations et surtout des cas pratiques. Au  début de son cours, on avait pratiquement peur mais on a été  ébloui au fil du cours. Pour Madiassa, c’était surtout son sens de l’écoute et on avait l’impression qu’on n’était pas dans une classe tellement que nous ne faisions que débattre, je pense que pour des cours de journalisme, c’est exactement ce qu’il nous fallait, parler, questionner et comprendre ensemble. C’était vraiment cela le cours de Madiassa, une classe de débat autour de la pratique journalistique. Ce qui m’a émerveillé dans le cours du Dr Gakou, c’est surtout la question d’utilité qu’il a abordé et qui nous a fait prendre conscience de tellement de choses dans nos vies. Et tout long de son cours, la question revient à chaque fois et nous permet de faire une certaine introspection. Personnellement, je me suis demandé si je servais à quelque chose à la maison et si mon absence serait ressentie par les miens. En plus de cela, il nous a fait faire des exposés, c’est comme si c’étaient nous, étudiants, qui animaient son cours et à tous, il nous a fait lire un magnifique livre : Comment se faire un ami de Dale Carnegie, dont les leçons sont intemporelles.   Je le disais, ils sont vraiment nombreux ces professeurs qui ont marqué mon passage au sein de ISPRIC et m’ont permis véritablement de grandir. Je ne saurai tous les citer mais je ne les oublie point et à chacun d’entre eux, à travers ces quelques lignes, j’exprime ma profonde gratitude. ISPRIC: Dites-nous vos moments inoubliables  à ISPRIC Yehia BORE Il y a tant de choses dont je voudrais parler comme nos cours, nos sorties, nos échanges à ne pas en finir, nos débats sur tous les sujets tant les idéalistes que nous étions à l’époque voulaient  à leurs façons changer le monde. Néanmoins il y a un moment particulier, qui m’a vraiment touché, il s’agit de la première Hard Week que j’ai animée au sein de ISPRIC, c’était en 2019 alors que j’étais en 3e année. Ce n’était pas la première activité de grande envergure que j’animais mais elle avait pour moi, un sens profond car témoignait de la confiance que l’institut plaçait en ma modeste personne. Ça a été pour moi une expérience exceptionnelle et le départ d’une belle aventure. Je me rappelle que suite à cette activité à laquelle était présente Monsieur Mohamed Salia Touré, j’ai eu le privilège d’animer pour lui plusieurs activités parmi lesquelles : la rentrée professionnelle du Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle en présence du premier ministre de l’époque : Monsieur Moctar Ouane. ISPRIC: Qu'est-ce que Ispric vous a permis d'avoir sur le plan intellectuel ? Yehia BORE Tellement de choses, tout d’abord un réseau solide de professionnels dans le domaine du journalisme et de la communication. Des mentors, qui m’accompagnent encore sans oublier la possibilité  de me dépasser avec les professeurs que j’assiste aujourd’hui au sein de ISPRIC. ISPRIC: Vous êtes un grand orateur, un excellent charmeur de public. Cet art des mots, est-ce un don du ciel que Ispric vous a permis de développer ? Yehia BORE Un grand orateur, je ne pense pas mais j’essaie chaque jour de donner le meilleur de moi-même  dans les activités que j’anime. Je pense que tout dans cette vie est un don du ciel mais il faut dire que je ne m’exprimais pas ainsi au début, que j’ai surmonté plusieurs difficultés pour arriver à ce niveau et que je continue de m’améliorer au quotidien. Tout ce que je parviens à faire avec les mots, je le dois surtout à la lecture dont j’ai toujours été passionné. Sans nul doute, ISPRIC, à mon développement a véritablement contribué et continue encore de le faire aujourd’hui avec les nombreux exposés que nous y faisons, les cours de développement personnel et de communication sans oublier les nombreuses opportunités que ISPRIC m’a offertes en termes de maitrises de cérémonies, opportunités qui m’ont permis de m’améliorer. ISPRIC: Que faites-vous actuellement ? Yehia BORE Actuellement, je suis chargé de l’animation de partenariat et des affaires sociales dans un institut de la place, j’écris des articles de fake cheking et je continue à animer des activités en tant que maitre de cérémonies. ISPRIC: Comment la formation suivie à l'Ispric continue-t-elle à vous être utile dans votre travail? Yehia BORE La formation suivie à ISPRIC me permet dans mon travail d’être polyvalent et de m’adapter à chaque situation en plus de me faire profiter d’un réseau exceptionnel, qui m’aide énormément dans mon travail. ISPRIC: Expliquez-nous votre parcours ? Yehia BORE Tout a commencé pour moi dans la ville des 333 saints : Tombouctou. Mes premiers pas ont pris forme dans cette ville que j’aime tant et précisément à l’école Beyrey où je ferai tout mon parcours scolaire. En 2013 alors que j’étais en 10e année, j’ai eu la chance d’avoir été choisi parmi les meilleurs étudiants de mon école pour intégrer le parlement régional des enfants de Tombouctou. Le parlement est une tribune de libre expression pour les enfants, un cadre qui permet d’apprendre au quotidien, de suivre des formations particulières en dehors de l’école, de côtoyer des personnalités et mieux encore de se bâtir une certaine confiance en soi. Tout est parti de là, ma volonté de changer les choses, mon engagement et mes premiers combats. Je me fais remarquer à l’époque alors j’ai la chance d’être choisi pour venir représenter ma ville à Bamako à la 12e assemblée générale du parlement national où  je ferai mon premier discours officiel en 2013 au CICB (Centre International de Conférence de Bamako) en présence du président de la République d’alors, Feu Ibrahima Boubacar Keita. Le reste n’a été qu’une suite d’enchainement. J’intègre le monde associatif, devient Président du club JCI Tombouctou, président de Next Leaders Communal étant au lycée où nous mènerons avec mes équipes plusieurs activités. J’ai eu le bac en 2016, j’arrive à Bamako où un nouveau monde s’offre à moi. Je débute mes études universitaires tout en poursuivant mes activités associatives, ce qui me conduira à effectuer plusieurs voyages dans des villes du Mali et en dehors du pays. Je suis inscrit à la FSEG (Faculté des Sciences Economiques et de Gestion) où j’étudie la Gestion et à ISPRIC (Institut des Sciences Politiques Relations Internationales, Communications) où j’étudie le journalisme. Apres c’est l’immersion dans le monde professionnel, j’effectue plusieurs stages dans la célèbre Ecole de Paix Alioune Blondin Bèye, j’atterris au Journal du Mali en tant que stagiaire tout en étant chroniqueur Télé dans l’émission le MaliTalkshow sur TM1 sans oublier les maitrises de cérémonies et diverses prestations dans le monde de la communication.   ISPRIC: On vous appelle Diamanatigui. Quelle est l'origine de ce surnom ? Yehia BORE  Belle question, les gens me demandent d’ailleurs à chaque fois. Il faut savoir que Djamanatigui est venu après. Tout a pris forme à l’Ile Maurice avec mes amis de la JCI Mali où je disais à chaque fois DjamanaBeDjo. A force de le dire, c’est devenu ma signature. Et les amis de la JCI, au lieu de DjamanaBeDjo  ont commencé à me dire Djamanatigui. J’ai aimé alors je l’ai gardé et au fil du temps, cela a pris de l’ampleur grâce à mes éditos sur TM1 ou l’animatrice, l’excellente Célia d’Almeida disait aussi Djamanatigui. Depuis, je n’y peux rien. Partout, on m’appelle ainsi à l’école, au travail et même au grin. Il faut aussi dire que Djamanatigui me sied bien vu que mes rêves des fois m’empêchent de dormir. ISPRIC: Qu'est-ce que ISPRIC pourrait apporter aux jeunes désireux de poursuivre des études supérieures ? Yehia BORE ISPRIC pourrait apporter à ces jeunes un véritable cadre d’apprentissage, un programme unique en terme de formation, des professeurs de qualité, professionnels dans leurs domaines, des activités ludiques comme les voyages, les excursions et les nombreuses initiatives mises en place par l’institut pour permettre aux étudiants d’avoir toutes les chance de décrocher un emploi à la fin de leurs études.      ISPRIC a un cœur et une âme, pour moi, c’est plus qu’une école, c’est une place exceptionnelle, une famille où chaque personne pourrait découvrir ses talents cachés et être utile aux autres dans la communauté