25 années d’expérience dans l’innovation de l’enseignement et de la formation

ISPRIC : Les actions audacieuses et altruistes de la Fondation

  • Page
  • ISPRIC : Les actions audacieuses et altruistes de la Fondation
Image

ISPRIC : Les actions audacieuses et altruistes de la Fondation

La Fondation ISPRIC est une âme qui se réincarne chaque année à travers un nouveau bureau. C’est aussi un grand cœur sensible à la souffrance humaine. Un généreux cœur dont les battements se traduisent par des gestes humanitaires. La Fondation s’apparente à des yeux qui ruissellent de larmes face à la condition des nécessiteux. Couche sociale qu’elle secourt pour endiguer la meute hagarde des défis dans leur trame quotidienne. Depuis 2013, année où elle vit le jour, elle pleure avec ceux qui souffrent. Bien que l’existence soit un océan houleux, ou un périple cousu d’infortune, l’homme vit pour être heureux. Quoi de mieux pour embellir la vie que ce sourire que la Fondation transmet avec prodigalité aux orphelins, aux indigents. Que de fois nos étudiants n’ont-ils voyagé, loin de tout confort, pour se fondre dans la souffrance des villages sans eau, sans électricité, sans infrastructures sociales de base. Les étudiants membres de cette Fondation sont des talibés, au sens sahélien du terme « candidats au savoir ou passionnés de savoir. » Comme ce brave Hammadi dans Kaidara de Amadou Hampâté Bâ, ou encore T.C. Elimane dans La plus secrète mémoire des hommes de Mohamed Sarr. Grâce à la Fondation, on apprend le concept le plus insaisissable, à savoir la vie. On sonde l’existence, au contact de ceux qui souffrent. Car, à chaque fois que l’on se confronte à l’altérité avec lucidité, on en sort nanti intellectuellement. Et c’est ce que nos étudiants retiennent au cours de leurs pérégrinations de par le Mali. Leurs récits de voyages enseignent ceci : il n’y a rien de plus sublime que la solidarité.  Créée par les étudiants, La Fondation ISPRIC est une structure à but non lucratif. De sa naissance sur les collines de Badalabougou à aujourd’hui, elle a sillonné maintes localités du Mali pour accomplir de belles et nobles actions dans les domaines de la santé, l’éducation, l’environnement. La Fondation se harnache également pour porter les activités de ISPRIC dans le cadre de sa responsabilité sociétale et environnementale. Aussi s’engage-t-elle dans la lutte contre les inégalités sociales, la démocratisation de l’accès aux soins, la promotion des pratiques protectrices de l’environnement.   Les volets humanitaires Vêtu d’un bogolan traditionnel, Ousmane COULIBALY, étudiant en Master 2 Audit et Contrôle de Gestion, est le président de la Fondation ISPRIC. Le jeune homme, impressionne par le programme audacieux et altruiste pour lequel il a été élu. Beaucoup de journées de don de sang, de distribution de vivres et de consultations gratuites sont prévues, informe-t-il. A la question de savoir ce que la Fondation lui a apporté, la voix émue, il nous donne un exemple qui fait froid dans le dos. J’ai cultivé, comme mes autres camarades, le sens de la solidarité, d’aider le prochain. Récemment, raconte-t-il, la Fondation a collecté 250 mille francs pour venir en aide à la famille de Sira COULIBALY, malade depuis l’an passé. « Sira était une élève. Lors des épreuves du bac passé, elle s’était évanouie dans la salle. Elle a été évacuée au Maroc pour des soins. Avant de partir, elle nous a même rendu visite. Hélas notre espoir de la voir définitivement guérie a été brisé. Sira a été emportée par sa maladie hier soir », laisse-t-il entendre. Un autre programme émouvant: une journée avec les orphelins dans les pouponnières pour leur montrer qu’ils ne sont pas seuls. Pas plus d’un mois, c’était le tour de Bouramabougou, village situé derrière Lafiabougou, de recevoir vivres, kits scolaires de la Fondation. « La valeur de ces dons, y inclus le transport, s’élève à 519 mille 700 », précise le Président Coulibaly.   Comment les fonds sont-ils levés ? La Fondation fonctionne grâce au soutien des bonnes volontés. Ces personnes généreuses sont à ISPRIC et ailleurs. « Les étudiants cotisent. L’administration nous appuie également. Avec le peu que nous avons, nous parvenons à aider ceux qui sont dans le besoin », détaille-t-il  « Pendant le ramadan, nous allons organiser des ruptures collectives. Ce sera l’occasion d’en donner à des familles. Pendant la fête de ramadan, nous donnerons des habits aux orphelins. Pendant la fête de Tabaski, nous allons abattre des bœufs pour en distribuer la viande aux plus démunis », informe-t-il. Jeunes enclins aux actions humanitaires, nos sociétés sont promues à un bel avenir. Car, ces gouvernants du futur auront forgé un certain automatisme dans la pratique de la vertu. La vertu, principe que Montesquieu a chanté la sacralité dans l’Esprit des Lois.