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Hard Week 2023 : Une ambiance festive lors de la cérémonie d'ouverture

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Hard Week 2023 : Une ambiance festive lors de la cérémonie d'ouverture

ISPRIC, univers des talents, a plongé le public massé sous une tente spacieuse dans la magie enchanteresse des slams, des chants, des danses.  Une scène peinte à l’effigie laiteuse et bleue de ISPRIC surplombe. L’image d’une colombe planant dans l’air. Symbole de paix. Des étudiants, devenus artistes en cette heureuse circonstance, égaient le public. Au fond, Martin Baba TOGO, étudiant en master, regard noyé dans un monde surréel, pince sa guitare. Il semble loin. Très loin de nous. Martin savoure intensément les délices qu’enfantent les mélodies irrésistibles.  Pendant que Valentina KIPPER, elle aussi étudiante, fait frissonner de sa voix sublime. Si ce groupe d’étudiants passionnés de musique se retire, c’est pour passer le témoin à la maîtresse de cérémonie Kadidiatou DIALLO. Boucles dorées pendues aux oreilles, Muse d’ébène, Elégante et brillante Kadidiatou, à côté de son collègue Yéhia BORE. Elle invite Idrissa KANTAO, le représentant du Ministre de l’enseignement supérieur à venir prononcer son discours.  « Si ces étudiants ne s’étaient pas présentés je les aurais pris pour des stars de la musique », affirme ce dernier, sourire aux lèvres. Aussitôt, le public part d’un éclat de rire. Regard admiratif tourné vers Docteur Mohamed GAKOU, Idrissa KANTAO a remercié ISPRIC pour le nombre important de ressources humaines qu’il a versées dans l’enseignement supérieur. « ISPRIC, c’est l’espoir », ajoutera-t-il. L’espoir, l’éternel espoir. Ce mot a été le clou de son intervention. Kantao quitte le pupitre et part serrer la main du Docteur GAKOU, et celle de l’ambassadeur de CHINE. Puis se rassoit. Sur ces entrefaites, Docteur GAKOU se lève à son tour et part recueillir les bénédictions des mamans ISPRIC venues en grand nombre. Armé de ce viatique, il marche serein vers la scène avec tout le personnel administratif. Comme pour signifier que la force réside dans la collectivité. Ils sont tous vêtus de chemises arborant fièrement et royalement les insignes de leur illustre et glorieuse maison.   Le mot du Directeur Général  La voix émue, Docteur GAKOU formule des remerciements à l’endroit de toute l’assistance. Il promène le regard pour chercher dans la foule celui de sa femme qu’il croise. L’émotion renforcée, un sourire se laisse éclore et l’inspiration jaillit. « C’est un plaisir de vous revoir soutenir chaque année ISPRIC lors de la Hard Week qui est le prolongement de la mission de ISPRIC. Celle d’être au service de l’excellence en formant des élites porteuses de solution et d’innovation au bénéfice des organisations ou administrations publiques et privées. ISPRIC a la chance d’être dans un pays extraordinaire de par sa diversité », déclare-t-il. D’un ton poétique, il métaphorise la situation du Mali durement éprouvée par les crises sécuritaires. « Toutes les grandes choses naissent de grandes douleurs, des épreuves. Dans l’existence des nations, il y a des nœuds. C’est leur dénouement qui nous amène à être intelligents, à avancer. Les obstacles nous rendent intelligents, résilients. Si nous décidons de nous apitoyer sur notre sort, cela serait le vrai obstacle. Nous serons alors spectateurs de notre existence. La solution, c’est nous. Alors la paix au Mali est possible car elle ne dépend que de nous. Seulement il y a quelques points que nous devrons revoir. Tout le monde se dit : « j’ai raison. » Mais avoir raison, si cela détruit une famille, une amitié un pays, est-ce une bonne raison ? », clame-t-il, avant d’interroger à nouveau : « Finalement qui n’a pas raison ? » La voix, gorgée d’émotion, le Directeur conseille « Trouvons ensemble la raison. » Pour finir, il a souhaité que les panels de la HARD WEEK soient des moments de solutions, de productions d’idées, de sagesse, de paix. Chen ZHIHONG prendra ensuite la parole pour dire sa joie de rencontrer encore les étudiants de ISPRIC. Comme il l’avait fait en novembre dernier lors d’une conférence. « La nouvelle année du calendrier chinois qui commencera sous peu est celle du lapin. Le lapin, dans la culture chinoise est symbole d’espoir. Je prie que ce soit une année pleine de bonheur pour les étudiants de ISPRIC. J’invite les jeunes au travail. En quatre décennies, la Chine a atteint le rang de deuxième puissance économique. Cela a été possible grâce au travail des jeunes », laisse-t-il entendre.   Les défilés des nationalités Après, ces interventions solennelles, place aux réjouissances. Un intermède musical redonne un nouveau souffle à l’activité. Transports des âmes et des esprits. Une pérégrination dans le pouls profond de l’Afrique, une plongée dans des ailleurs lointains. Tous ces sentiments sont nés d’un merveilleux défilé de plusieurs nationalités. Une procession identitaire avec accompagnement d’une variété de musique. Dépaysement. Euphorie. Débauche de joie à travers les applaudissements. Défilent sous nos regards au moins une dizaine de couleurs nationales.   La voix sublime et légendaire de la cantatrice mandingue Ami KOITA a rythmé le passage du défilé de la culture malienne.   Un autre défilé époustouflant : celui de l’Afrique du Sud. Nos étudiants habillés en zoulous. Têtes étoilées de cauris. Bâton à la main, un l’un d’eux imite le guerrier zoulou expert dans le maniement des sagaies qui transpercent lors des batailles. Nous avons imaginé les finesses des femmes sénégalaises avec leurs encensoirs qui fument.  Un autre groupe nous a transporté au cœur des mœurs du désert mauritanien. Quelles splendides et fines mises que celles des femmes mauritaniennes assises sur des soieries. Théières à côté. La journée sera surprenante, merveilleuse en musique et en danse.