ISPRIC Élite Com : les clés de l’insertion
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Dans sa mission de former des élites porteuses de solutions et d’innovations au bénéfice de nos organisations publiques et privées, ISPRIC contribue à la formation d’un citoyen modèle. D’où le choix du thème de la septième édition de la Hardweek : « Enseignement supérieur : citoyenneté et patriotisme. »
Un thème qui revêt une importance capitale dans un pays où le rôle des établissements supérieurs est de forger les leaders de demain. En effet, pour offrir une pluralité de champs dans le débat sur le patriotisme, la commission scientifique a décidé d’organiser des panels animés par des experts, des enseignants-chercheurs et des apprenants.
A ISPRIC, on apporte des solutions tangibles aux défis de notre univers. En effet, les panels permettent aux chercheurs, aux experts, aux enseignants… de partager leurs connaissances sur une question qui reste d’actualité. Ils constituent une tribune d’intellection pour repenser le monde. Pour cette première journée de la Hardweek, le thème du premier panel s’intitule : « Citoyenneté et patriotisme : part de responsabilité de l’enseignement supérieur. » Il a été animé par Dr Awa DIARRA, enseignante-chercheuse au Département d’Enseignement et de Recherche en Santé Publique de la Faculté de Médecine et d’Odonto-Stomatologie de Bamako, Dr Mamadou Habib DIALLO, président de l’Association des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur (AEPES) et Mohamed COULIBALY, ancien ministre de la Refondation de l’Etat. Devant un public d’élites, Monsieur Abderrahmane GADEMI, modérateur de ce premier panel, campe le décor. Il commença son intervention par rappeler les définitions des concepts citoyenneté et patriotisme. Pour le consultant, l’heure est à l’action. Il est temps que l’universitaire s’investisse pour relever les défis de la citoyenneté.
Pour résoudre l’équation entre l’enseignement supérieur et la culture du patriotisme, il est impératif de reconsidérer les objectifs des programmes de formation. En effet, dans son intervention, Dr Awa DIARRA s’est appesantie sur la place de l’éducation en famille dans la formation d’un nouveau leader. Elle estime que l’enseignement supérieur doit doter les apprenants de connaissances leur permettant d’adopter des habitudes citoyennes. Ces attitudes sont la condition sine qua non pour asseoir les bases d’une formation de leaders engagés pour cultiver le patriotisme. Ainsi, elle définit le rôle de l’enseignement supérieur : « Les universités ont pour mission d’éduquer et de former des individus qui deviendront des membres actifs, des citoyens responsables de la société plus tard. La promotion de la citoyenneté encourage les étudiants à développer un sens de responsabilité envers la communauté et à contribuer positivement à son fonctionnement. ». Et d’ajouter : « Le plus important n’est pas de critiquer les habitudes, mais de se respecter mutuellement, essayer de créer un environnement de vivre-ensemble dans lequel chacun peut jouir pleinement de ses droits. »
Pour Mohamed COULIBALY, la construction d’un citoyen patriote s’apparente à la construction d’une maison. C’est la famille qui doit être le soubassement de cette culture patriotique. « La citoyenneté et le patriotisme vont de pair. L’apprentissage des valeurs, y compris la citoyenneté et le patriotisme, commence depuis l’éducation en famille avec ses transmissions générationnelles. » martèle-t-il. Il dira que l’école est le prolongement de l’éducation inculquée par les parents aux enfants. Le savoir universitaire s’adosse à cet acquis. D’où la nécessité de repenser le système éducatif au Mali.
Doté d’un riche bagage intellectuel, le président de l’AEPES analyse le défi sous un autre angle. Allant au-delà de ses co-panelistes, Dr Mamadou Habib DIALLO appelle à l’exemplarité. Il est arrivé un moment où l’enseignement de l’engagement patriotique est l’affaire de tout citoyen. Il semble, dès lors évident, d’ouvrir une nouvelle page pour soutenir la culture du patriotisme à travers le système d’enseignement. « Les enfants n’écoutent pas, ils imitent. Nous devrions gouverner par l’exemple. Nous devrions vibrer la fibre patriotique qui est en nous à travers nos actes. », conseille Dr DIALLO.
La Hardweek est le foisonnement d’activités scientifiques. Dans la même dynamique, le public a eu droit à un deuxième panel autour du thème : « Valorisation de nos savoirs endogènes : modèle d’inspiration pour les universités pour construire le malien type (citoyenneté et patriotisme). Les experts Pr Seydou BENGALY, Doyen Daouda Naman TEKETE et Fatoumata Lala TRAORE furent les conférenciers de ce deuxième acte scientifique. Pays de civilisations millénaires, le Mali se singularise par l’existence d’une panoplie de valeurs puisées de nos connaissances endogènes. Afin de construire un nouveau type de Malien, il faut partir de ce qui a toujours fait du Malien, un peuple civilisé, honnête, cultivé et patriote. La reprise des savoirs passéistes demeure une piste pour remodeler le citoyen. Pour savoir où aller, l’on doit impérativement connaître d’où l’on vient. A cet effet, l’auteur de Soundjata ou l’épopée mandingue, Djibril Tamsir Niane écrit ceci : « Le monde est vieux, mais l’avenir sort du passé. »
Dans son intervention, le Doyen Daouda Naman TEKETE s’est appuyé sur les socles de la civilisation africaine. Pour le chercheur, toute reconstruction d’un « Mali koura » sans la prise en compte de ce pan traditionnel serait un échec. La modernité doit rimer avec la tradition. Ce sont deux entités complémentaires. Les autres panelistes de cet événement scientifique appellent à une adaptation des contenus des curricula universitaires aux réalités traditionnelles de notre cher pays, le Mali. Pour Fatoumata TRAORE, « Chacun d’entre nous dans sa communauté a une notion de la classification des animaux et des végétaux. On a une idée des comportements et des propriétés de ces plantes. Cela a constitué la base de la médecine traditionnelle. Et chacun d’entre nous, à un moment donné, puise dans ce savoir endogène pour se rendre service ou rendre service à la communauté. »
Ce rendez-vous scientifique de cette première journée de la Hardweek 2024 de ISPRIC a été un échange fructueux pour les amateurs des questions liées au patriotisme et à la citoyenneté. Que des interventions de haut niveau ? Que de solutions pour remodeler le type de citoyen engagé, capable de relever les défis de son temps ? Défis qui obstruent son chemin vers un lendemain meilleur.
Participer à la Hardweek, c’est se mettre dans la dynamique de la solution. ISPRIC, l’institut qui participe à la construction de l’édifice national.
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