ISPRIC : Une semaine pour saisir les secrets de l’entreprenariat

Parrainée par Bourama DOUMBIA, Promoteur de la société Aminata KONATE (Société Productrice des Produits <a href="https://www.afriquepremiere.net/mali-des-distinctions-internationales-pour-la-marque-bara-musso-de-la-societe-aminata-konate-et-son-administrateur-directeur-general-boureima-doumbia/">Bara Musso</a>), la semaine de l’entreprenariat vise à initier les apprenants de ISPRIC aux secrets qui mènent à l’éclosion et à la réussite des projets.

Pour ce faire, ISPRIC a mobilisé des spécialistes en la matière afin d’outiller les étudiants sur les meilleures pratiques entrepreneuriales.

A la différence des cours académiques, la particularité de cette activité qui s’étend sur cinq jours pour certaines classes et dix pour d’autres est de développer l’esprit d’entreprenariat chez les étudiants.

D’après Cheick Oumar SOUMANO, l’un des formateurs, Coach et Président de l’Organisation des Jeunes Patrons (OJEP), entreprenariat, nombreux seront les sentiers à suivre pour ces jeunes à la fin de leurs études. Celui de l’entreprenariat sera l’un des plus rayonnants. « Grâce à cette semaine de l’entreprenariat, les étudiants ne vont pas élaborer des cv ou faire des stages pour les recherches d’emploi. Ils peuvent déjà être opérationnels pour eux-mêmes », explique Cheick Oumar SOUMANO.

De la Licence 1 à la Licence 3, ils sont des centaines d’étudiants seront accompagnés dans le cadre de cette formation en entreprenariat. Les programmes diffèrent selon le niveau. Mais, tous les chemins mènent à Rome. L’objectif commun étant d’appuyer les jeunes à pouvoir mettre en &oelig;uvre leurs idées d’entreprise à travers les conseils, et l’élaboration du plan d’affaire.

<ul> <li style="text-align:justify">Pour la Licence 1, la formation est accentuée principalement sur l’esprit de l’entreprenariat. Les étudiants sont informés quant à la manière de créer une entreprise, la définition d’une entreprise, les fonctions de vie d’une entreprise. Les formateurs partagent également avec eux les modèles d’entrepreneurs à succès. « Quelles sont les qualités qu’il faut avoir pour entreprendre ? Comment connaître son environnement ? Comment choisir une bonne idée de projet ? » Voilà autant de mystères que la semaine permettra de percer, autant de questions auxquelles les formateurs fourniront des réponses. </li> <li style="text-align:justify">Au niveau de la Licence 2, les étudiants sont initiés à l’élaboration du plan d’affaires. Ils présenteront également une idée de projet. Ils iront surtout en profondeur en apprenant à évaluer les besoins pour créer leur entreprise. </li> <li style="text-align:justify">Au niveau de la Licence 3, ils travailleront plus sur la concrétisation de leur idée et seront accompagnés dans la finalisation. </li> </ul>

Nous sommes dans la salle 10 de ISPRIC, où sont réunis les étudiants de la licence 3 communication commerciale et journalisme. Le formateur SOUMANO rappelle les points abordés avant la pause. Il leur montre, à travers des exemples pris dans l’environnement malien, les exemples d’entrepreneurs modèles.

Les étudiants ont eu la grande chance de bénéficier des conseils prodigués par Bourama DOUMBIA. L’homme est un parangon dans le domaine d’entreprenariat. Sa vie n’a toujours pas été un long fleuve tranquille. Mais, le génie et la rage de réussir triomphent toujours de la mésestime. Elles mettent en déroute les médisances et font parvenir au firmament du succès.  « J’ai été vendeur de condiments au marché de Lafiabougou. J’ai souffert des railleries. Les gens étaient étonnés de me voir vendre des oignons ou des tomates, du poivre. Et quand je rencontrer des amis, c’étaient ces mêmes propos moqueurs et péjoratifs. Mais je n’en avais cure car je savais ce que je voulais », raconte-t-il aux étudiants qui l’assaillent avec des ovations monstres.

Pas de modeste somme pour commencer un projet d’entreprise. A telle enseigne que Bourama DOUMBIA dit avoir pris son envol avec environ 500 mille. Avant d’avoir cette géante et nantie Bara Mousso.

Devient entrepreneur qui ose. L’audace, le goût des défis, tels sont les mots qui revenaient en leitmotiv dans les propos de l’illustre Parrain. « Je n’ai pas été à l’école française. J’ai seulement passé quelques années dans une médersa. Mais, malgré mon faible niveau d’instruction, j’ai cru en moi. C’est pourquoi je suis arrivé à ce niveau. Croyez en vous. Ne comptez sur personne. Ne comptez que sur Dieu et sur vos propres forces. Travaillez. Travaillez. C’est la clé », scanda-t-il dans la foule, avant que des applaudissements n’illuminassent de sourire le visage de DOUMBIA.

Pour montrer combien l’entreprenariat est une carrière passionnante nécessitant courage et témérité, il utilise la métaphore du lion. « Dompter un lion, c’est cela l’entreprenariat. »

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